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Le Cordyceps de « The Last of Us » est-il scientifiquement crédible ?

Cordyceps The Last of Us : mythe ou menace ? On décrypte le champi tueur, entre vraie science et fiction apocalyptique glaçante.

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Et si la fin du monde venait d’un champignon ? 🧠🍄
Avec The Last of Us, Neil Druckmann et Craig Mazin ont mis un coup de projecteur bien glauque sur le Cordyceps, ce parasite réel qui transforme les fourmis en zombies.

Mais est-ce que ce cauchemar naturaliste pourrait, en vrai, toucher les humains ? Spoiler alert : la série a trafiqué la vérité… mais avec un génie qui mérite qu’on s’y attarde. On te décrypte tout ça ici, entre science béton et flip fictionnel.

Cordyceps IRL : quand la nature joue à Resident Evil

Alors ouais, The Last of Us a pas inventé le Cordyceps. Ce champignon flippant existe bel et bien dans la nature, sous le doux nom de Ophiocordyceps unilateralis (essaie de le dire trois fois d’affilée sans baver 🤪). Sa spécialité ? Prendre le contrôle du système nerveux de certaines fourmis pour les transformer en esclaves-zombies.

🪲 Une fois infectée, la fourmi devient un pantin : elle grimpe en hauteur, se fixe à une feuille avec ses mandibules et meurt, pendant que le champi pousse dans sa tête pour relâcher ses spores. Nature, t’es chelou.

🌱 Ce phénomène n’est pas juste stylé pour un épisode de Planète Terre. C’est une vraie masterclass d’adaptation parasitaire. Le Cordyceps cible l’hôte parfait, manipule son comportement, puis l’utilise comme tremplin à sa reproduction. Certains appellent ça de la magie noire, la science parle de “neuroparasitisme comportemental”.

Mais — et c’est un “mais” massif — ce n’est que chez les insectes. Et encore, uniquement certaines espèces. Alors, quid des humains ?


Trop chaud pour toi : pourquoi le Cordyceps reste à sa place

🔥 Voilà le bouclier naturel de l’humanité contre ces saloperies de champis : notre température corporelle. À 37°C, on est littéralement trop hot pour eux. Les Cordyceps, comme beaucoup de champignons, galèrent à survivre ou se développer dans des conditions aussi chaudes. Leur sweet spot ? Autour de 20-30°C, pépouze en forêt tropicale, sur le dos d’une fourmi.

🧬 Ensuite, t’as le système immunitaire. Notre armée interne est une vraie teigne, ultra-réactive face aux infections fongiques. En gros, un champignon comme le Cordyceps, s’il tentait un tour de passe-passe chez l’humain, se ferait dégager fissa.

🔬 Même si certains champignons pathogènes peuvent affecter l’humain — comme Candida albicans, ou les tristement célèbres infections à Aspergillus — ce sont d’autres genres, avec d’autres modes d’action. Le saut d’espèce du Cordyceps n’est donc, biologiquement parlant, pas crédible… pour l’instant 😶.


“Climate change changed everything” : l’excuse brillante de la série

Et c’est là que The Last of Us sort le grand jeu. Dans le tout premier épisode de la série HBO, un virologue fictif balance LA punchline qui recontextualise tout : “If the world gets slightly warmer, then there is reason to evolve.

🌡️ Le pitch : avec le réchauffement climatique, les Cordyceps auraient muté pour supporter des températures plus élevées. Résultat : BAM, ils peuvent infecter l’humain. Et cette fois, pas besoin de morsure ou de liquide contaminé, la transmission se fait par spores ou morsures, façon champignon carnivore.

⚙️ Ce twist fictionnel, aussi simple que redoutablement malin, permet à la série de justifier scientifiquement son apocalypse. Et elle ne s’arrête pas là : les créateurs virent les zombiestradis” pour des infectés réalistes, en putréfaction active, agiles comme des bêtes, avec différents stades d’évolution du mycélium (Runner, Clicker, Bloater…).

🧠 Niveau rigueur, c’est bluffant. La série s’appuie sur une science réelle, la détourne avec intelligence, et construit une mythologie cohérente. On est dans la pure extrapolation plausible — ce que les scientifiques appellent speculative realism. Et franchement, ça tape fort.


🍄 La science dystopique, ou comment flipper en se cultivant

On aurait pu se contenter d’un énième virus chelou ou d’un labo militaire en roue libre. Mais The Last of Us ose une autre voie : celle d’un ennemi silencieux, organique, tiré des racines du vivant. Et c’est ce qui le rend si terrifiant.

🧬 L’idée que le champignon évolue naturellement en réaction au climat renvoie à une peur bien actuelle : le monde change, et la nature pourrait nous renvoyer la balle. À l’heure où des champignons multirésistants émergent (coucou Candida auris), ce n’est pas que de la fiction.

💀 Bonus : le Cordyceps pousse littéralement à travers le crâne de ses hôtes. Visuellement, la série s’en donne à cœur joie, avec des maquillages gores et des effets spéciaux qui traduisent cette invasion fongique de l’intérieur. C’est pas juste flippant, c’est biologiquement crédible dans son esthétique.


🎯 un champi pas si irréel, mais encore loin de nous pourrir la vie

Alors, est-ce que le Cordyceps The Last of Us pourrait vraiment exister ?
👉 Non. Scientifiquement, le saut d’espèce est improbable. Les barrières sont trop solides : température, immunité, hôte spécifique.
👉 Mais. Si un champignon venait à muter dans le bon contexte environnemental (genre, un monde qui crame 🌍🔥), alors… la fiction pourrait se rapprocher.

🎤 La série gagne son pari : nous foutre les jetons avec une menace invisible, réelle, et parfaitement plausible. Pas mal pour un champignon de série.


📚 Pour aller plus loin

🔗 L’apocalypse selon Godzilla : 70 ans de chaos
🔗 Severance saison 1 : le travail, c’est l’enfer ?

💬 Tu flippes des spores maintenant ? Dis-le en commentaire. Et partage à tes potes survivalistes 🍄👟

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